samedi 2 février 2013

Démarrage de la saison athlétique de la FFA en janvier. Problèmes et avantages.


Si la plus part des sports en France sont marqués par des saisons de septembre en septembre. La Fédération Française d’Athlétisme marque sa volonté avec des saisons de janvier à janvier. Hors tous les clubs d’athlétisme ouvrent leur porte à partir de septembre de la même façon que le scolaire.
Il est vrai que cela est assés étonnant.


En effet, si le ministère de l’éducation national a décrété que la rentrée des classes se déroule en septembre (juste après les grandes vacances).
C’est aussi le même moment que choisissent la plus part des Fédérations en France (Foot, Rugby, tennis, judo etc…).
Logique me direz-vous. Car plus équilibré pour les enfants qui, lorsqu’ils changent de classe scolaire ; Dans son activité extra scolaire ; ils en font de même en changeant de catégorie.
C’est de toute façon une évolution normale qui marque l’évolution de l’enfance en passant par la pré ado, l’adolescence, le pré adulte et enfin l’adulte.
En effet les besoins, les attentes, les envies et la perception des enfants évoluent.
Leurs réflexions également.
(Les enfants, vous qui n’avez pas le recul pour voir cela, les livres ou les films tel que « Hary Potter » montre très bien que d’enfants au 1er évisode les personnages principaux évolue vers l’age adulte tout en gardant leur personnalité épisode après épisode. Même si le fond de l'histoire est de l'ordre du fantastique, vous serez amené a évolué tout comme eux dans votre vie).

Mais revenons à l’athlétisme.
La Fédération française d’Athlétisme n’en trouve pas l’interret donc de changer de catégorie en septembre.
Et pourtant, si cela permet de donner un bon temps d’entraînement entre septembre et le premier championnat en janvier, cela ne s’applique au 2e année de chacune des catégories.

Je m’explique prenons le cas concret d’un benjamin (13 ans) qui a déjà vécu une année en tant que benjamin. La seconde année il a des notions des règles à suivre sur les disciplines de l’athlétisme et connaît quelques « vrai compétition dans les stades ». Il est donc tout à fait adapté à un entraînement dit : « long » avant la saison des championnats et surtout un peu moins impressionné lors des compétitions.
Un peu moins certes, mais c’est malgré tout un benjamin.

Hors quand est-il d’un poussin 2e année (11 ans) qui passe dans la catégorie benjamin en janvier pour ces 12 ans ?
Il connaît très bien le monde du kid athlé, mais les vrais compétitions lui sont totalement inconnus. Et si on suit à la lettre le cahier des charges de la FFA il ne doit même pas être entraîner comme un benjamin puisqu’il est poussin jusqu’en janvier.
Il est donc lâché dans le grand bain, sans aucune explication ne connaissant absolument aucune règles dés le mois de janvier.
A cet age, juste le fait qu’il y a le passage en 6e c’est beaucoup de bousculement.
Heureusement que les entraîneurs n’applique pas à la lettre cela et cherche à initier les poussins 2nde année aux vrais disciplines de l’athlétisme comme s’ils étaient déjà benjamin 1er année.

De la même façon sur les cross country si la distance qu’un minime (15 ans) doit faire et de 1800 m, lorsqu’il passera en cadet en janvier (l’année de ces 16 ans) elle sera de 2800m. Comment peut-il se régler sachant que la compétition dans cette discipline est essentielle pour bien progresser !
De plus je rappelle que c’est à partir de cadet qu’il est possible de faire les France.

Calendrier.
A la perturbation des athlètes il faut rajouter le chargement du calendrier, et la surcharge week end après week end des bénévoles de club déjà bien occupé.
En effet le championnat départemental n’a pas d’autre choix que d’être placé en tout début de mois de janvier.

Et justement, il y a aussi un autre problème, plus général celui là. Celui du calendrier.
Les dirigeants de clubs savent très bien de quoi je veux parler.
D’un rythme léger de septembre à janvier (avec quelque meeting de ci de là et quelques kid hivernal), cela devient la course contre la montre durant le mois de janvier pour placer une performance sur un meeting pour pouvoir accéder aux championnats en salle qui vont suivre. Et si l’athlète est demi-fondeur il faut également aligner les cross country. Difficile de s’entraîner correctement avec des compétitions tous les week-end.
Mais si en plus l’athlète est multidisciplinaire, adepte des épreuves combinées il est dans l’obligation de faire un choix avec son entraîneur.

Cotés avantage.
Il concerne les plus doués qui profite en fin de saison (novembre / décembre) de la possibilité de réaliser une dernière tentative pour améliorer le record de département, de région ou plus avant de passer à la catégorie au-dessus.
Pour les même raisons, pour les catégories cadet et plus et surtout ceux qui ont accédé au France en cross l’année précédente peuvent demander de ne participer qu’à partir des Pré-France pour tenter de se requalifier pour les France.

Quelles solutions pourrait être mis en place ?

Changement de catégorie en septembre.
De telle façon, c’est clair pour tout le monde.
Un jeune qui démarre dans une catégorie en septembre, fini l’année (saison) jusqu’en juillet dans la même catégorie.
Pas de calcul avec l’age de chaque enfant pendant la période de septembre à décembre et surtout avec les kids.

Début des championnats mi-novembre.
1er Championnats départementaux mi-novembre permettrai de placés les championnats de cross, indoor individuel, indoor EC avant les vacances de Noël.
De ce fait tout en laissant un minimum de 6 semaines de la rentré à la première compétitions importantes cela permettrai de faire une trêve de deux semaines pendant les vacances de nöel. Puis reprendre avec les premières compétitions de niveaux régional.

L’objectif serai de donner plus de temps pour placer des performances qui compte pour la saison en cours et que la phase championnat départemental sois finis avant le 1er janvier.
Que cela soit en cross country ou indoor (E.C. et E. I.).
De telle façon cela dégagera plus de temps pour la suite de la saison avec un France cross en février au lieu de mars.

Le mot de la F.F.A.
Contacté le 30 décembre 2012, La FFA n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Il est regrettable car je suis persuadé que la FFA à de bonne raison de procédés comme cela.

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C.C.   

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