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Mélina ROBERT-MICHON (photo wikipedia) |
Les championnats du monde… qui en a pas rêver ? Qui n’a
pas rêver de porter tout simplement le maillot de l’équipe de France? car les
barrages des minima de la FFA est toujours plus élevés que les minima IAAF et
de ce fait font de ce rêve un objectif à atteindre toujours magique (cette année beaucoup d'athlète participe). Et une
fois sur un de ces championnats, c’est une histoire qui commence… .Au
rendez-vous toujours des émotions… des carrières qui rebondissent par des
défaillances ou par la mise en lumière en montant sur la boite. Car les
personnalités se révèle toujours dans l’adversité.
L’athlétisme c’est dur très dur, et avec ces 4 premières
journées cotés Français nous avons déjà vu tout le panel :
Cela va de la Blessure de Christophe LEMAITRE (une bonne
déchirure de l'ischio jambier de 5cm) à la toute fin de la finale du 100m. Les
non pratiquants diront « ils ont toujours un pet de travers » et
pourtant l’organisme est poussé « à bloc » à l’entraînement durant
l’année pour atteindre le pic de forme, qui est forcément à ce niveau à la
limite de la rupture.
Si ça passe c’est fabuleux, aussi non … on connaît la suite.
Mais c’est le jeu.
En passant par la médaille d’argent de Renault LAVILENIE à
la perche. Car lui qui gagne tout et qui a un mental de guerrier, capable de
garder son sang froid en « quasi » toute circonstance est humain lui
aussi. Et là… il a laissé son titre à un allemand parfait ce jour là.
Je pense au marcheur qui, après leurs prestations dont ils
sont les premiers déçus vont revenir plus fort. Car c’est dans les défaites que
les battants se renforcent.
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L'argent pour Mélina ROBERT-MICHON (photo MRM) |
A priori une athlète de 34 ans qui se présente dans la cage
de lancer de disque, cela paraît être une athlète en fin de carrière. Enfin
pour les jeunes de 20 ans.
En cause les médias qui n’en parles pas et de ce fait
le raccourci est vite pris par les gens « si on en parle pas c’est que ça
vaut pas le coup ».
Car les médias dans l’athlétisme sont discrets. Surtout sur
les lancers et pour qu’on en parles il faut être parfait… faire
l’exploit ! La barre est haute très haute.
Déjà que juste d’être en équipe de France c’est pas donné à
tout le monde… faire un podium mondial c’est très compliqué.
En effet c’est un silence qui fait mal aux oreilles… Et on
peu comprendre l’émotion. Elle qui est coutumière de l’équipe de France et des
places de finalistes et qui n’est monté sur la boite avec ce maillot que depuis
cette année à deux reprises pour les championnats d’Europe Par équipe et à la
coupe d’Europe hivernal des lancers long.
Mais là c’est les championnats du monde et :
1-
Elle prend la médaille d’argent dés son 2e
lancer.
(et montre de ce fait d’entrer
qu’il faudra compter sur elle)
2- elle lance l’engin en toute décontraction à son dernier jet pour l’envoyer au-delà du record de France.
2- elle lance l’engin en toute décontraction à son dernier jet pour l’envoyer au-delà du record de France.
Maintenant va falloir ce lever tôt pour aller le reprendre à
66m28 surtout lorsqu’on s’aperçoit que le lendemain les garçons ont leur minima
pour la finale à 65m.
C’est sur il y a du lourd et elle est un exemple pour les
jeunes avec son état d’esprit et sa compétitivité.
13 fois championnes de France depuis 2000, elle reste
quelqu’un de modeste et accessible. Une vraie championne !
Oui, elle est 13 fois championne de France et reste dans
l’anonymat, même si tout laisse à croire qu’au vu des résultats de cette année
elle devrait être plus présente au devant de la scnene. Bref ! Un très bel
exemple d’abnégation et de volonté.
A suivre pour les années suivantes.
La vidéo du lancer à 66m28 de Mélina ROBERT-MICHON
Interview
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